Conférence : « L’héroïsme et le courage des femmes pendant la grande guerre de 1914-1918 ».

jeudi 30 novembre 2017 19:30-22:00, Château du Cheneau - Avenue Alphonse Allard 210 à 1420 Braine-L'Alleud
Site internet: http://www.1914-1918.be
Conférencier(s): Dr. Patrick Loodts - Licencié UCL, docteur en médecine, licence en médecine du travail, certificats de médecine aéronautique et tropicale et auteur du livre "La Grande Guerre des Soignants ».

En août 1914, un mois après l’assassinat, à Sarajevo, de l’archiduc François-Ferdinand d’Au- triche et de son épouse, l’Europe a basculé dans la guerre, où elle entraînera le reste du monde. La Serbie le 25 juillet, la Russie le 30 juillet, l’Autriche-Hongrie dans la nuit du 30 au 31 juillet, la Belgique le 31 juillet, l’Allemagne et la France le 1er août ont appelé à la mobilisation générale. Le 4 août, le Royaume-Uni décide à son tour d’entrer en guerre et d’envoyer un corps expéditionnaire aux côtés des Français.

Elles seront ainsi obusières, conductrices de tramways, cantonnières, agricultrices, maréchaux-ferrants, gardes champêtres, bouchères, infirmières et aussi institutrices dans les classes de garçons du primaire et du secondaire. Quel que soit le domaine où elles sont employées, les conditions de travail des femmes sont très dures. En usine, elles sont souvent sous-payées et la journée de travail est longue. Dans les campagnes, les paysannes s’épuisent à faucher, rentrer les foins, moissonner. 

Qu’elles travaillent ou non, la plupart d’entre elles doivent élever seules leurs enfants, faire la queue pour obtenir de quoi nourrir la famille, vivre dans l’angoisse de l’annonce de la perte de leur mari, de leur frère ou de leur père. Certaines pousseront loin le patriotisme, comme en Grande-Bretagne Edith Cavell, infirmière britannique fusillée en 1915 pour haute trahison par les Allemands pour avoir permis l’évasion de Belgique, alors sous occupation allemande, de centaines de soldats alliés.

L'armistice ne signa pas la fin de la guerre pour tout le monde. En France, trois millions d'hommes revinrent invalides. Près de 15 % des blessés de 14-18 l’étaient au visage. Pour ces soldats, qui allaient se surnommer les "gueules cassées", un autre combat commençait. Après l'horreur des tranchées, ils durent affronter le supplice de la disgrâce. Personne ne voulait accueillir ces hommes aux visages ravagés. A leurs côtés, témoins de leurs immenses souffrances, des infirmières admirables que l'Histoire n'a pas forcément retenues.

Il y a un maximum de 60 places et les premiers inscrits seront les premiers servis.

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